Choisir son statut juridique est une étape incontournable quand on devient freelance. Ce choix impacte non seulement la fiscalité, mais aussi la gestion quotidienne de ton activité. Aujourd’hui, plusieurs options s’offrent aux indépendants, chacune avec ses avantages.

Le statut de micro-entrepreneur

Simple à créer, facile à gérer, la micro-entreprise est idéale pour se lancer. Elle permet de tester son activité sans trop de contraintes administratives. Le principal inconvénient reste le plafonnement du chiffre d’affaires et l’impossibilité de déduire ses charges. Mais pour un début d’activité, c’est souvent le bon choix.

Le portage salarial

Le portage salarial est une bonne solution pour les freelances qui souhaitent sécuriser leur activité tout en gardant leur autonomie. Cela permet de bénéficier d’une couverture sociale similaire à celle d’un salarié (retraite, chômage, mutuelle) tout en choisissant ses clients et missions freelance librement.

L’entreprise individuelle et la SASU

Pour les freelances souhaitant développer une activité plus ambitieuse, l’entreprise individuelle (notamment sous le statut EI ou EIRL) ou la SASU peuvent être intéressantes. Elles permettent plus de flexibilité sur la gestion des charges, des investissements ou la facturation de prestations plus importantes.

Le choix en fonction de l’activité

Le meilleur statut dépend de ton activité, de ton chiffre d’affaires prévisionnel et de ton mode de fonctionnement. Il est souvent judicieux de commencer en micro-entrepreneur puis d’évoluer vers une structure plus complexe en fonction de l’évolution de ton activité.